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Un incendie a déclenché le mardi 18 juin 2024, une série d’explosions dans un dépôt de munitions militaires à N’Djamena, la capitale. De très nombreuses et très puissantes détonations ont résonné deux heures durant, faisant trembler des bâtiments situés parfois jusqu’à six ou sept kilomètres du sinistre, avant de s’espacer puis de cesser.
Les explosions ont été entendues prés de l’aéroport international selon des témoins. Un nombre important de décès et du dégât matériels ont été enregistré pendant la nuit de mardi 18 à mercredi 19 juin à N’Djamena selon le chef de l’Etat tchadien Mahamat Idriss Deby. En effet, un incendie a déclenché en chaîne dans un dépôt de munitions de l’armée. Le ciel de la ville a paru s’embraser littéralement au-dessus du quartier de Goudji et de sa « poudrière », le nom communément donné au plus important dépôt de munitions de tous calibres et d’armes lourdes de l’armée, ont rapporté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP).
De très nombreuses et très puissantes détonations ont résonné deux heures durant, faisant trembler des bâtiments situés parfois jusqu’à six ou sept kilomètres du sinistre, avant de s’espacer puis de cesser en milieu de nuit. Une épaisse fumée rougeâtre s’élevait encore dans le ciel, visible à plusieurs kilomètres. De nombreux projectiles de tous calibres ont été propulsés dans le ciel, explosant à intervalles réguliers, selon des journalistes de l’AFP. Il était impossible de s’approcher du sinistre en raison d’un imposant cordon de sécurité dressé par les militaires.
Le ministre tchadien des affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, a exhorté sur son compte de médias sociaux ses concitoyens à garder leur calme. Le président Itno a adréssé ses condoléances aux familles des victimes, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux bléssés. Il a indiqué qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’incident et les personnes qui ont été responsables.