Les présumés malfrats
La cellule économique et financière de la section de recherche de la troisième légion de Gendarmerie de Ouagadougou a tenu un point de presse s’est entretenue avec la presse mercredi 25 septembre 2024 dans ses locaux sur un démantèlement de réseau de présumé auteurs d’actes de banditisme.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Rachidatou SIENOU
Ces présumés auteurs composé de 10 suspects sont poursuivis pour des infractions d’actes de grand banditisme, d’association de malfaiteurs, de détention illégale d’arme de munitions de guerre louées à 30 000 FCFA la nuit (volée à un membre des FDS), d’importation et de vente de substances explosives, de détention vente et consommation de stupéfiants, de vols multiples d’engins, de faux monnayage, de recel d’engins volés et bien d’autres infractions connexes. Selon l’Adjudant-Chef Aimé Yameogo, Chef de la cellule économique, la tranche d’âge des membres du gang est comprise entre 19 à 31 ans. En ce qui concerne les circonstances menés pour traquer ses personnes soupçonnées, l’adjudant-chef Aimé a fait savoir, au cours de ladite conférence, que c’était dans la nuit du 11 au 12 septembre 2024 aux environs de 21 heures,que des agents de sécurité d’une autorité de la place ont conduit trois individus suspects au bureau de la cellule.
A travers les investigations, il ressort que l’un d’eux sur sa monture a chuté devant la cour de ladite autorité avec un pistolet automatique muni de munitions de guerre et un sac contenant des explosifs. En effet, s’étant rendu compte que les éléments de sécurité ont vu les objets suspects qui étaient en sa possession, il a tenté de prendre la poudre d’escampett. Mais, il fut vite rattrapé par lesdits agents après une course poursuite. « Son interpellation a permis l’arrestation de deux autres. L’un des acolytes disposait d’un sac contenant du cannabis. Quant au deuxième, il avait prêté sa moto de bonne foi au premier interpellé pour une course selon lui », révèle l’adjudant-chef Aimé. Pour la suite des opérations, la brigade a mis la main sur un membre actif d’un réseau de trafic de produits explosifs également employé de commerce exerçant dans un quartier au cœur de la ville de Ouagadougou. Ce dernier reconnait avoir frauduleusement importé depuis un pays voisin les explosifs qu’il écoule sur des sites d’exploitation artisanale d’or, a-t-on entendu.
En tout, les matériels saisis par la cellule sont : un pistolet automatique de marque CANNIK, un sac contenant 352 charges explosives, un rouleau de 300 et 50 mètres de cordon détonnant de couleur rouge et bleue, un sac contenant du cyanure et de moto volée mise en casse ; deux chargeurs garnis de 20 munitions de 9,19 mm, deux faux billets en coupure de 100 dollars US ; trois engins à deux roues retrouvés ; 6 munitions de7,65mm ; 10 batteries et d’immatriculation de motos ; 11 cartes grise de motos ; 14 barres de Zinc ; 20 boites de produits pneumatiques ; 21 portes de fil déjà utilisé. Les motos saisies seront quant à elles remises à leurs propriétaires. Pour ces personnes soupçonnées, ils seront conduites devant Monsieur le procureur du Faso, près le tribunal de Grande instance Ouaga 1 pour répondre à leurs actes. La cellule invite les parents à veiller à la bonne conduite de leurs enfants et à invite les citoyens à dénoncer les cas suspectes en appelant au numéro vert suivant : 10 10 ; 16 ; 17
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