Les débats de la 79è Assemblée Générale de l’Organisation des nations unies ont débuté le mardi 24 septembre 2024 et continuent jusqu’au lundi 30 septembre. Certains presidents ou réprensentants des pays ont déjà livré leurs discours dont Emmanuel Macron et Vlodymir Zelensky.
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Dans son allocution, le président français Emmanuel Macron a appelé à l’arrêt des massacres de civils dans la bande de Gaza et s’est prononcé en faveur de la création de l’État de Palestine dans le cadre du solution à deux États du conflit israélo-palestinien. « Il est impératif qu’une nouvelle phase s’ouvre à Gaza, que les armes se taisent, que les humanitaires reviennent, que les populations civiles enfin soient protégées. Le déploiement d’une mission internationale doit ouvrir la voie à la réalisation de la solution des deux États », a déclaré Macron, ajoutant qu’il appartenait au Conseil de sécurité des Nations unies de décider de l’envoi de cette mission. Il a fait savoir qu’un règlement pacifique était possible si un État palestinien était créé et qu’Israël recevait toutes les garanties de sécurité nécessaires, une reconnaissance mutuelle et des garanties de sécurité commune pour l’ensemble de la région. Dans ce contexte, Macron affirme qu’il était nécessaire de « maintenir le lien » entre la bande de Gaza et la Cisjordanie afin de restaurer le pouvoir de l’Autorité palestinienne et d’entamer la reconstruction des territoires le plus rapidement possible. Selon lui, la France veillerait à ce que tout soit fait pour que les Palestiniens aient un État et a promis d’y travailler avec ses partenaires dans un avenir proche. Dans le même temps, il n’a pas précisé quand la France serait prête à reconnaître l’État. En effet, à la fin du mois de juin 2024, 147 des 193 États membres de l’ONU avaient reconnu la Palestine, mais pas la France.
La guerre qu’ »Israël mène à Gaza n’a que trop duré ». « Les dizaines de milliers de victimes civiles palestiniennes n’ont aucune justification », a ajouté Macron. Il a souligné par ailleurs que ces morts sont « une source dangereuse de haine, de ressentiment qui menace et qui menacera la sécurité de tous, y compris celle d’Israël ». Le president ukrainien, lui, accuse l’ONU d’impuissance parcequ’elle s’est opposé à tous les plans de règlement du conflit en Ukraine alternatifs au sien.
« Malheureusement, il est impossible de résoudre justement et honnêtement les questions de la guerre et de la paix à l’ONU, car beaucoup de choses dépendent du Conseil de sécurité et de son droit de veto », a-t-il laissé entendre dans son intervention à l’Assemblée générale. Il a expliqué aussi qu’une fois que sa formule de la paix pourrait mettre fin au conflit, « parce qu’elle n’a pas de droit de veto ».
Il a cependant reconnu que tous les pays n’avaient pas rejoint sa formule, existant depuis deux ans, et que certains États avançaient des options de règlement alternatives. Vladimir Zelenski a critiqué ces dernières, car « toutes les tentatives parallèles ou alternatives » ne pouvaient, selon lui, assurer qu’une pause dans les combats et ignoraient les intérêts de l’Ukraine. Il a également reconnu que la Russie élargissait « jour après jour » les territoires qu’elle contrôlait. En rappel, le Burkina Faso fera sa declaration le 30 septembre prochain. En attendant cette date, le ministre en charge des affaires étrangère, Karamoko Jean Marie Traoré, a entamé une série de rencontres avec des partenaires bilateraux.