Dans un communiqué publié ce jeudi 24 octobre, le Directeur Général de l’Office National du Contrôle des Aménagements et des Constructions (ONC-AC) a rappelé aux promoteurs disposant de terrains dans la zone d’activités commerciales et administratives (ZACA) que toute occupation ou construction initiée dans ladite zone doit être conforme aux dispositions dudit cahier des charges.
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La Zone d’Activités Commerciales et Administratives (ZACA) est aménagée, dans le but de créer autour du marché central, une grande zone à vocation administrative et commerciale, un ensemble harmonieux, doté d’une architecture particulière, rappel ledit communiqué. Cependant, selon le directeur Général de l’ONC-AC, certains propriétaires de parcelles dans cette zone s’adonnent à des pratiques consistant à changer la destination de ces parcelles ou à les louer à de tierces personnes. Ceux-ci y érigent des boutiques ou des kiosques, en totale contradiction avec les prescriptions des fiches à la parcelle qui mentionnent les formes et les types de construction autorisées.
Dans ce sens, l’ONC-AC, dans l’exercice de ses missions, annonce des sanctions comme la démolition pure et simple des occupations non conformes aux dispositions du cahier des charges en vigueur. Ainsi, dans la matinée du mardi 22 octobre 2024, les équipes de l’ONC-AC ont detruit partiellement des installations non conformes aux prescriptions du cahier des charges, sur deux parcelles de la ZACA, à en croire le directeur de l’ONC-AC. Ces installations sont le fait de trois personnes qui, ayant loué ces parcelles, ont réalisé un pseudo marché constitué de boutiques métalliques. Interpellés auditionnés sur la non-conformité de leur projet, ces derniers ont été amendés à payer la somme d’un million de francs CFA.
Par ailleurs, ils devaient se conformer aux dispositions du permis de construire que l’attributaire des deux parcelles a obtenu. Cependant, ces derniers ont tout simplement ignoré les injonctions à eux faites et ont poursuivi les travaux, rapporte le communiqué. Toutefois, pour le directeur general de l’ONC-AC, ces personnes ont été mises en demeure de démanteler l’ensemble des installations dans un délai d’un mois.
Au cas contraire, l’ONC-AC se donnera les moyens de démanteler l’ensemble des installations anarchiquement installées. L’ONC-AC saisie l’occasion pour interpeller l’ensemble des acteurs de la construction à se conformer aux règles en matière d’aménagement et de construction et à plus de civisme.