Après une année 2023 difficile où les intrants ont flirté avec des sommets, les autorités du pays ont choisi d’alléger significativement les prix des engrais indispensables à la culture de l’or blanc national, au titre de la campagne cotonnière 2024-2025, selon le secrétaire exécutif de l’Association interprofessionnel du coton du Burkina (AICB), Sinou Idrissa.
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Samiratou COMPAORE (stagiaire)
L’année dernière, il fallait débourser environ 27 000 FCFA pour le sac de 50 kg de l’urée ou du NPKSB. Mais cette année, ils couteront 17290 FCFA au prix comptant et 18 500 à crédit.
A en croire Sinou Idrissa, secrétaire exécutif de l’Association interprofessionnel du coton du Burkina (AICB), cela une décision musclée qui fera économiser plusieurs dizaines de milliards aux producteurs. En effet, cette baisse des prix a été obtenue grâce à l’intervention du chef de l’Etat ; et pour cause, ce dernier a instruit les sociétés cotonnières de rendre les intrants beaucoup plus accessibles. Cependant ce geste a été rendu possible par un régime de subventions publiques massives de près de 27 000 000 000 FCFA.
Cette subvention est une bouffée d’air vivifiante en ce temps de vaches maigres pour les paysans dont une partie de leur terre a été affectée par l’insécurité. En rappel, lors du conseil des ministres du jeudi 16 mai 2024, le gouvernement avait accordé une subvention de 10, 979 milliards de FCFA à la filière de coton, au titre de la campagne cotonnière 2024-2025. Une décision qui vise à juguler la problématique de l’accessibilité des prix de cession des intrants agricoles aux producteurs de coton.