La plaisanterie pouvant nourrir la colère n’était pas en reste à cette 34e édition de la CAN, sur la toile. Nous revenons sur quelques séquences pour nos lecteurs et lectrices.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Cette CAN aura été marquée par les scènes d’humour en abondance entre les supporters, dans les gradins comme sur les réseaux sociaux notamment. L’artiste ivoirien A’SALFO du groupe Magic System, après son featuring avec la chanteuse nigériane, Yemi Alade, pour le son officiel de la CAN, avait posté sur sa page Facebook ceci : « désormais si vous écoutez l’hymne de la CAN et vous n’entendez pas la voix de Yemi Aladé, ne soyez pas surpris hein. Ivoirien n’aime pas foutaise ». Un post humoristique qu’il a fait suite à la défaite des Eléphants face au Super Eagles. « Si les Camerounais ne se qualifient pas pour les 1/8e de finale, l’ambiance est foutue, mais s’ils gagnent c’est nous on est foutu. Tu veux l’ambiance ou la tranquillité ? », lançait-il aux supporters ivoiriens ? Mais hélas, la joie des Camerounais a été d’une courte durée suite à leur élimination en 1/8e de finale par les Super Eagles du Nigeria. Incitant les ivoiriens à danser « Coup de marteau » comme A’Salfo l’avait plus tôt souhaité. Après les Camerounais, les Ivoiriens se sont tournés vers les supporters des Aigles du Mali, peu avant le match opposant les deux pays. Heureusement les gouvernements de ceux-ci ont œuvré à l’apaisement en menant des sensibilisations pour préserver la cohésion et la paix entre Maliens et Ivoiriens.
Les Eléphants, du désespoir au sacre
Lundi 22 janvier à 19 heures 30, le ciel tombe sur la tête des ivoiriens ! La Guinée Equatoriale vient d’administrer une humiliante correction à la Côte d’Ivoire, battue 4 à 0 ! La CAN de l’hospitalité vient d’hospitaliser les supporters ivoiriens. Mais ce qu’on ignorait, c’est que l’éléphant a trébuché, mais n’est pas tombé. Les supporters ivoiriens piquent une colère noire et tancent les Eléphants : « Ivoirien ne voit rien et ne vaut rien … ». Cette nuit sera la plus longue pour le pays organisateur de la 34e CAN. L’éléphant va jeuner et prier à l’image de Jésus dans la Bible. L’éléphant est mort et est descendu dans les enfers. Mais, le premier jour est passé, il était toujours dans le tombeau. Les Eléphants et leurs supporters demandent le départ de leur entraineur du royaume des morts pour espérer une résurrection. « Ils ont demandé de l’aide à Renard sans passer par le corbeau » qui a décliné l’offre de la Fédération ivoirienne, après leur qualification des 1/8 de finale.
Les jours suivants, de leur sommeil profond, les Elephants entendent une voix, c’était la voix d’Ermese Faé, leur nouvel entraineur. Ce jour, c’était l’espoir. Les Eléphants sont donc ressuscités et écrasent tout sur leur passage, en commençant par les Lions de la Teranga (Sénégal), ensuite les Aigles du Mali, éliminés, qui ont volé plus haut comme Air ivoire pour regagner leur pays, et enfin les Léopards (RDC) et les Super Eagles avant de s’accaparer de la Coupe, grâce au Maroc, leur sauveur. Et ADO, le président ivoirien, l’avait dit, comme une boutade, à l’ouverture de la CAN, à l’endroit des autres pays en compétition : « Il n’y a pas de YAYA, nous allons vous accueillir dans nos hôtels et maisons, mais concernant la Coupe, vous allez rentrer bredouille ».
Rachidatou SIENOU (Stagiaire)