Suite aux massacres des civils et des militaires à Kounla dans les Banwa, à Barsalgho dans le Centre-Nord au Burkina, à Boni au Niger, près de la frontière avec le Burkina en fin août dernier, la Conférence épiscopale Burkina-Niger a invité les fidèles à un Triduum de prière.
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Les fidèles catholiques du Burkina et du Niger sont invités à observer trois jours spéciaux et particuliers, les 12, 13 et 14 septembre 2024 à « invoquer dans la foi et l’espérance, l’heure de la grâce de la paix, l’heure de la victoire du christ sur le mal ».
Selon le communiqué signé par le président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, Mgr Laurent Birfuore Dabiré, le Triduum, comme il l’appelle, est organisé en « trois tableaux progressifs allant du chapelet au silence et au jeûne pour aboutir à la célébration de l’Eucharistie », chaque jour comportant un thème spécifique.
Le 12 septembre, jour de chapelet avec le symbole de la mise de toutes les souffrances endurées par nos populations et « sous le manteau de la Vierge Marie », les familles sont invitées à se rassembler pour prier la Vierge de Cieux, « puissante dans son intercession pour les hommes auprès de son fils ».
Le 13 septembre, sous le thème, « Sur la cendre de la pénitence », c’est le jour du silence consterné du « Vendredi Saint » et jour de jeûne et de pénitence. Les pasteurs sont invités à dispenser largement le « Sacrement de la réconciliation au profit du plus grand nombre de fidèles », qui à leur tour sont invités à observer « un jeûne pour le pardon de nos péchés et pour le sang versé comme l’eau sacrée sur la terre de nos villages et villes ».
Le 14 septembre, sous le thème « au pied de la croix du salut », c’est le jour du sacrifice qui prend pitié de tout péché, le jour de l’oblation qui excède toute faute et tout mal ». Les fidèles qui le peuvent sont priés d’assister à la messe et à offrir avec l’église entière le sacrifice de l’Eucharistie, pour la Paix et pour la vie dans nos villages et dans nos pays ».