Fada N’Gourma, (AIB) -Au cours d’une conférence de presse coanimée par le chef de service régional de la police judiciaire de l’Est et le directeur régional du développement industriel et des petites et moyennes entreprises de l’Est, ont démantelé, le vendredi 28 juin 2024 à Fada N’Gourma, trois unités clandestines de production d’eau préemballée.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!C’est suite à une plainte le 05 juin 2024, relative à l’existence d’usines de productions clandestines d’eau préemballée pour des faits de tromperie sur la sécurité des consommateurs et toutes infractions y relatives (faits de contrefaçon, de concurrence déloyale, implantation illicite, fraude et exploitation illégale d’eau préemballée), qu’une enquête policière a permis de mettre à nu trois unités de productions.
Le chef de service régional de la police judiciaire de l’Est, le commissaire de police Zakaria Traoré, a expliqué aux journalistes, le vendredi 28 juin 2024, que les trois sites de production clandestine se trouvent dans les secteurs N°1 et N°2 de Fada N’Gourma.Selon lui, l’investigation faite par son service a permis de savoir que ces unités de production clandestines possèdent des dispositifs de filtrage raccordés à des poly tank pour deux unités et l’un est lié à l’eau de l’Office national de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA).
Aussi, a-t-il ajouté, que l’une de ces unités produisait et conditionnait l’eau préemballée dans six types de sachets estampillés « OGAPO, EAU TRESOR, EAU VISA, EAU SEDERA-DJI, EAU GLAXIE, EAU JOLSDA ».
Ces présumés auteurs dont une femme ont l’âge compris 24 et 48 ans.Le directeur régional du développement industriel et des petites et moyennes Entreprises de l’Est, Boukari Ouédraogo, a laissé entendre que ces sites démantelés ne respectent aucune norme.Donc, les promoteurs d’eau préemballée mettent en danger la vie des consommateurs, a dit Monsieur Ouédraogo.
Les conférenciers ont invité les populations, notamment celles qui achètent les eaux préemballées aussi bien pour la commercialisation que pour la consommation de toujours s’assurer de la qualité de ces eaux.
Par rapport à l’impact de cette pratique qui a certainement duré sur la santé des populations, le commissaire de police a estimé qu’il est tôt d’en parler.Ce dont il est sûr, les instructions judiciaires détermineront avec les enquêtes qui se poursuivent des personnes habilitées a évaluer l’impact sanitaire.
En ce qui concerne le nombre d’unités de production d’eau préemballée en règle à Fada N’Gourma et de la région de l’Est, M. Ouédraogo, a précisé qu’il y a sept (07) unités dont deux fermées pour des raisons de sécurité pour l’une à fada N’Gourma et 21 unités dans la région de l’Est dont le répertoire a besoin d’être réactualisé.
Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz