Quelques jours après l’accomplissement des rites du pèlerinage, l’heure est au bilan du côté des acteurs qui se sont investis dans son organisation. Boukary Savadogo, Ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume d’Arabie Saoudite, quant à lui, félicite les acteurs pour les résultats atteints.
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Par Hamed Nabalma, envoyé spécial à l’Arabie Saoudite
« Nous venons de sortir d’une rencontre qui a réuni le comité du suivi du hadj, des agences de voyage, différents acteurs et notamment le consulat général et ses collaborateurs et moi-même ambassadeur », a expliqué Boukary Savadogo. Une réunion que l’Ambassadeur a estimé être la bienvenue parce qu’elle a permis de faire le point sur chaque séquence du déroulement du hadj pour le Burkina. A l’en croire, les différentes interventions lors de la réunion concernaient notamment les différentes commissions à savoir : le transport, les questions du service du hadj, la communication, la santé, les finances et l’organisation générale de ce 5e pilier de l’islam. « Nous pouvons nous féliciter des résultats atteints au regard de la situation actuelle. Je voudrais ici, saisir l’occasion pour féliciter le président du comité de suivi du hadj ainsi que le consul général et tous les acteurs qui n’ont ménagé aucun effort pour que les pèlerins burkinabè puissent accomplir leurs rites dans les meilleures conditions par rapport aux années antérieures », a-t-il fait observer avant de rappeler que le ministre en charge de l’administration territoriale a tenu une réunion en janvier en Arabie Saoudite au cours de laquelle il a eu à parler de l’organisation du hadj tout en donnant les grandes orientations. « Je suis heureux de dire par avance au ministre que les acteurs l’ont écouté et entendu et ils ont appliqué tant que peut se faire ses directives. Et pour notre participation, nous rassurons le ministre que les acteurs du hadj ont relevé le défi », s’est-il réjoui. Toutefois, selon l’Ambassadeur Boukary Savadogo, cela ne permet pas de dire qu’il n’y a pas eu de difficultés ni d’insuffisances. Il souligne que « nous les avons bien notées et nous les transmettrons à qui de droit et souhaiter davantage que les Burkinabè soient soudés, unis, qu’ils se parlent et que les acteurs impliqués améliorent l’organisation du hadj aussi bien du côté des acteurs présents en Arabie Saoudite que des acteurs qui sont au pays ».
A écouter, Boukary Savadogo, depuis l’année passée, les autorités ont sollicité, par courrier du ministre en charge de l’administration territoriale, une augmentation du quota pour le Burkina. Mais, il y a des difficultés réelles au niveau de l’Arabie Saoudite qui ont été expliquées et justifiées pour qu’il reconduise le même chiffre de 8143 pèlerins, explique-t-il. Mais, dit-il, « nous n’allons pas nous en tenir à ce qu’il a donné. Nous allons faire l’effort en coordination avec le ministre et tous les acteurs pour introduire encore une requête afin de solliciter l’augmentation de ce quota », assure-t-il. Il notifie que les chiffres avancés sont basés sur les statistiques de 2015. Donc, légitimement, dit-il, « nous avons le droit de tenir compte de l’accroissement de la population musulmane, de nos besoins et nous ne pouvons pas tout dire ici. Nous allons faire l’effort de rencontrer qui de droit, de solliciter les autorités saoudiennes, au nom du cri de cœur des musulmans et solliciter soutien du président du Faso, afin que les autorités saoudiennes nous prêtent une oreille attentive, et dans la mesure du possible, nous accordent un quota un peu plus élevé pour les pèlerins Burkinabè », a-t-il conclu.