Le président Bola Ahmed Tinubu se rend en France après la saisie d'avions nigériane
Après la saisie d’avions nigérians par la justice française, le président Bola Ahmed Tinubu a quitté le Nigéria pour la France, le lundi 19 août 2024. Cette saisie rentrait dans le cadre d’un litige qui oppose l’État nigérian à une société chinoise depuis plusieurs années.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Selon le site d’information Agence d’information du Burkina (AIB) qui cite l’AFP, une source aéroportuaire a indiqué que le chef de l’état nigérian était à bord de l’Airbus A330 présidentiel. Cet Airbus A330 fait partie des trois avions qui avaient été saisis par la justice française pour le compte de la société chinoise Zhongshan Fucheng Industrial Investment puis remis quelques jours après. En effet, Zhongshan donnait vendredi 16 août son feu vert pour la libération de cet avion. Le président Bola Ahmed Tinubu s’est rendu avec cet avion à Nice dans le sud de la France, pour un bref séjour de travail selon son porte parole.
Le président français Emmanuel Macron sera également dans cette partie de la ville, mais aucune rencontre selon le palais de l’Élysée n’est prévue entre les deux dirigeants. Toutefois, la querelle entre les autorités nigérianes et l’entreprise chinoise, concernerait un contrat de 2007 qui permettrait à Zhongshan de développer une zone de libre-échange dans l’état nigérian d’Ogun(sud-ouest). Les autorités nigérianes ont affirmé quant à eux, que l’entreprise n’avait pas respecté ce contrat et l’ont résilié. “Lorsque le contrat avec l’Etat d’Ogun a été révoqué en 2015, la société n’avait érigé qu’une clôture sur le terrain destiné à la zone de libre-échange”, a expliqué le conseiller présidentiel Bayo Onanuga dans un communiqué la semaine dernière.
Il a aussi accusé l’entreprise d’user de moyens « peu orthodoxes » pour les dépouiller de lers actifs à l’étranger. En réalité Zhongshan a obtenu deux ordonnances d’un tribunal français en début d’année pour saisir des actifs nigérians. Un tribunal d’arbitrage londonien avait aussi condamné l’état nigérian à verser plus de 60 millions de dollars à la société chinoise en 2021, nous apprend le site d’information Le Figaro.
En outre, dans une déclaration reprise par les médias nigérians, Zhongshan affirmait que la Zone de libre-échange d’Ogun était “loin d’être une simple clôture” et qu’elle était “un investissement international important”. Par contre la société a expliqué qu’elle espérait parvenir rapidement à un “compromis raisonnable”.
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