Au cours de la séance plénière du mardi 29 octobre 2024 à l’Assemblée législative de la Transition, trois articles de la constitution ont été révisés. Il s’agit de l’alinéa 5 de l’article 34 de la constitution, de l’article 147 et de l’article 36.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Réuni en séance plénière, les députés ont consacré la journée du mardi à l’adoption du projet de loi constitutionnelle portant révision de la constitution. Selon l’Assemblée législative de la Transition, la révision concerne trois articles de la constitution. Il s’agit de l’article 34, alinéa 5 de la constitution relatif à la devise du Burkina ; l’article 147 de la constitution relatif à la possibilité pour notre pays d’approuver des accords d’entrée dans une confédération, une fédération ou une union d’états africains par voie législative et l’article 36 qui autorise le président du Faso dans l’exercice des fonctions, missions et prérogatives, à recourir à une administration comme cheville ouvrière. Pour ce travail, les 71 votants ont procéder en un vote à bulletin sécret qui a abouti à 00 contre, 00 abstention et 71 partant. Pour ce qui est des changements, la devise devient désormais « la Patrie ou la Mort, nous Vaincrons ».
En plus, le pays a la possibilité d’approuver des accords d’entrée dans une confédération, une fédération ou une union d’états africains par voie législative.
Selon l’ALT, la commission des affaires générales institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), la commission affectataire du dossier au fond, l’adoption du présent projet de loi constitutionnelle permettra entre autres de traduire les aspirations profondes du peuple burkinabè dans la constitution ; d’ouvrir la possibilité d’approbation des accords créant une confédération, une fédération ou une union d’Etats africains par voie législatives en plus du référendum, de renforcer le sentiment de l’engament patriotique.