
Burkina/démolition des ralentisseurs de vitesse : les routes nationales dans le viseur
Le ministère en charge des infrastructures été face à la presse ce samedi 7 décembre à Ouagadougou pour donner des prévisions sur le projet de démolition des ralentisseurs de vitesse. Il ressort de cette rencontre que la première phase concerne uniquement les routes nationales.
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Selon le Directeur général de l’entretien routier, Salfo Paceré, la campagne de démolition est une mesure stratégique dictée par la volonté du gouvernement de renforcer la sécurité routière, de préserver « nos infrastructures et de réduire les dommages occasionnés par certains équipements inadaptés ». Il a par ailleurs précisé que cette mesure vise tout d’abord à supprimer les ralentisseurs de vitesse non conformes qui mettent en danger la vie des usagers et causent des dommages importants aux infrastructures routières.
Également, elle permettra de mettre en place des alternatives plus sécuritaires et durables, telles que des bandes sonores, dans les nouvelles constructions ou lors des réhabilitations et entretiens périodiques. Et enfin, elle offrira une garantie du traffic fluide et sécurisé sur le réseau routier bitumé tout en préservant l’intégrité des infrastructures.

Pour cette campagne, uniquement les routes nationales sont concernées. A titre explicatif, le Directeur général de l’entretien routier a fait savoir que contrairement à ce qui pourrait être perçu, cette opération ne concernera pas l’ensemble du réseau routier bitumé. Certaines zones spécifiques, notamment les entrées des agglomérations, ne seront pas concernées. Par exemple, sur la Route Nationale 1 (RN1), les localités comme Tanghin-Dassouri, Sabou, Boromo et Pa garderont leurs dispositifs de ralentissement. Après la demolition des ralentisseurs hors normes, DG salif Paceré a indiqué qu’en lieu et place des ralentisseurs classiques, des bandes sonores seront progressivement intégrées dans les travaux de construction, de réhabilitation et d’entretien périodique des routes.
Il renchérit que ces dispositifs sont conformes aux normes internationales et garantissent un ralentissement efficace sans endommager les véhicules ni les infrastructures.
Le DG pacéré a fait noté que le programme et orgnisation de cette campagne est bien etabli et ce qu’il faut savoir est que la première phase pilote sera lancée dans les zones identifiées comme prioritaires.
Les conférenciers ont souligné que des équipes techniques seront mobilisées pour évaluer les dispositifs existants et initier leur suppression, là où cela s’avère nécessaire. Ils expliquent également qu’il y aura une phase de concertations avec les autorités locales et les usagers pour garantir une mise en œuvre harmonieuse.
En rappel cette mesure fait recour « au décret 2012-1111/PRES/MID/MATDS, portant norme de conception et de construction de ralentisseurs routiers de vitesse au Burkina Faso définit deux types de ralentisseurs normés. Le ralentisseur de type d’os d’âne avec une hauteur de 10cm sur une largeur de 4m et le ralentisseur trapézoïdal avec une rampe de 1 m à 1,40 m et un plateau de 2,5m à 4m », lit-on sur la déclaration linéaire présenté par le Directeur général de l’entretien routier, Salfo Paceré.