
Burkina/Gendarmerie nationale : des présumés acteurs du « QNET » arrêtés
La cellule criminelle de la section de recherche de la 3eme Légion de gendarmerie de Ouagadougou a tenu un point de presse relatif à l’arrestation d’un réseau de présumés acteurs de « QNET », ce mercredi 8 janvier 2024. Les réseaux sociaux étaient principalement le canal utilisé par ces individus pour atteindre leur cible selon les conférenciers.
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Un réseau d’escrocs utilisant le canal « QNET » a été démantelé par la cellule criminelle de la section de recherche de la 3eme légion de gendarmerie à Ouagadougou dans la nuit du 22 au 23 décembre 2024, suite à une dénonciation d’un citoyen. « Quatre-vingt 80.000.000 millions de francs CFA en moyenne encaissés par les présumés auteurs ; 20 téléphones portables retrouvés ; 07 bio-disques ; 05 chi; 02 ordinateurs portables de marque TOSHIBA et LENOVO » ont été saisis par la cellule.
Selon l’Adjudant-Chef Mohamed Koné, Chef de la cellule criminelle, les fameux leaders font miroiter leurs frères et sœurs restés au pays via les réseaux sociaux (FACEBOOK, WHATSAPP, INSTAGRAM) de contrats juteux en Europe qu’ils pourraient décrocher à travers un centre de formation de football bien équipé au Ghana et des salles de gymnastique sophistiquées.Il a révélé par ailleurs que ces derniers envoient des fiches de recrutement de ces centres imaginaires et des photos des infrastructures sportives qui accompagnent le projet funeste à leurs victimes. Par la suite, poursuit-il, des sommes comprises entre 500.000 francs CFA et 800.000 francs CFA sont transférées sur les numéros des bourreaux par les parents qui désirent inscrirent leurs enfants. Après cette procédure, les enfants sont mis en route et une fois à destination, les présumés malfrats retirent leurs téléphones portables pour les empêcher de communiquer avec leurs parents. Ensuite, ils font l’objet d’une séquestration au cours de laquelle les bourreaux commencent à les familiariser aux outils de QNET.

« Au cours de l’aventure, les présumés procèdent au processus de lavage de cerveau. Les pensionnaires sont conduits dans les stades de football et des gymnases d’où des prises de vue sont réalisées. Après cette séance d’illusions, les images sont envoyées à leurs parents en leur réclamant le versement des sommes comprises entre 2.000.000 et 5.000.000 de francs CFA pour leur prise en charge. Une fois ces montants versés, les victimes sont coupées du reste du monde et communiquent sous la surveillance stricte de leurs leaders dans la seule intention d’appâter de nouvelles victimes », renchérit le Chef de la cellule criminelle.
160 victimes libéréés
Pour le commandant de section de recherche de la 3eme légion de la gendarmerie à Ouagadougou, lieutenant Justin Bagré, ces jeunes affamés et traumatisés, perdent souvent leur vie à cause des rudes conditions de vie et de détention. « Pour dissimiler leur plan funeste, les maliens, les guinéens et les ivoiriens sont attirés vers le Ghana en transitant par le Burkina Faso. Les jeunes burkinabè sont quant à eux, transférés au Mali », à laisser entendre le commandant Justin Bagré.
Les conférenciers du jour ont précisé que ce sont au total quatorze 14 individus dont une personne de sexe féminin qui ont été interpellés.Y figure également plusieurs nationalités à savoir : 03 Guinéens, 01 Maliens, 01 Camerounais, 01 Burkinabè, 02 Ivoirienns, 05 Béninois, 01 Togolais.
A en croire la cellule, 160 jeunes âgés de 17 à 25 ans dont 06 Burkinabè, 78 Béninois, 21 Conakry Guinéens, 16 Camerounais, 03 Centrafricains, 11 Malins, 04 Ivoiriens, 06 Nigeriens, 15 Togolais ont été libérés et remis à leurs parents ou leurs consulats.

Par conséquent, les personnes soupçonnées seront conduites devant Monsieur le Procureur du Faso, près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga-I pour répondre de leurs actes, du point de vue des conférenciers. La Gendarmerie Nationale attire donc l’attention de la population sur les risques élevés liés à l’aventure tels que les décès, les maladies, la séquestration, l’arnaque, la traite des personnes et le trafic d’organes humains. D’où la nécessité pour tous, de faire attention à ces projets sans lendemain. Elle invite la population à faire confiance aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) en dénonçant tout cas suspect auprès des services de police judiciaire en appelant les numéros verts suivants : Gendarmerie: 16; Centre National de Veille et d’Alerte: 1010; Centre des Opérations de la Gendarmerie Nationale: 80 00 11 45; Police: 17