
Circulation routière : Quand les tricycles dictent leurs lois à Ouagadougou
Depuis une dizaine d’années, les tricycles font partie de l’ensemble des engins de transport terrestre des marchandises, des animaux et autres bagages au Burkina. Mais, certains conducteurs de ces engins causent d’énormes désagréments aux usagers de la route. Parfois, des jeunes sans les compétences requises en conduite, trouvent le plaisir d’aller à vive allure avec ces engins dans les agglomérations. Les autorités communales ont adopté certes des mesures de réglementation et d’organisation de l’exercice des activités de ces moyens de transport, mais en ce qui concerne leur circulation, le problème reste toujours sans solution.
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La conduite des tricycles constitue une source de revenus pour de nombreux jeunes au Burkina Faso. Cependant, la non maîtrise de l’engin par certains d’entre eux, pose un problème de sécurité publique dans certaines villes du pays. A Ouagadougou en particulier, la voie semble leur appartenir. Ils circulent sans se soucier du code de la route, si bien qu’on est souvent tenté de croire qu’ils le font par exprès et non par inadvertance. Sinon, ignorent-ils qu’il faut mettre le clignotant avant de tourner ? Et qu’en n’est-il du respect des feux tricolores ? Toujours pressé pour aller on ne sait où. Avec souvent une charge débordante, ces conducteurs croient posséder chaque fois la priorité. Tant pis pour ceux qui les croisent sur leurs chemins. Ils estiment normale aussi de prendre les petites voies, pour échapper aux embouteillages.
Pourtant des règles sont établies par les autorités communales, interdisant la circulation de ces engins à certaines heures de la journée et la surcharge. Plusieurs conditions notamment la possession d’un permis, l’assurance de l’engin, doivent être remplies avant de conduire un tricycle. Mais, nous constatons qu’il n’y a pas de rigueur dans l’application de ces lois. Des propriétaires de tricycle se montrent ignorants aux prescriptions gouvernementales. Ils confient leurs mobylettes à des jeunes sans expérience aucune, qui causent des préjudices aux autres. Presqu’à tout moment, des riverains sont victimes de leur maladresse. Nombreux sont les personnes qui ont perdu la vie ou qui sont handicapées aujourd’hui à cause des accidents occasionnés par des tricycles. Alors, en plus des mesures adoptées, des ateliers de sensibilisation à l’endroit des conducteurs des trois roues pourraient être un grand atout pour eux et pour tous les citadins.