
La 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est ouverte ce samedi 22 février 2025 dans la capitale burkinabè, en présence du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré et de son homologue tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno. À l’occasion de cette cérémonie solennelle, le chef de l’État burkinabè a à travers la voix du ministre en charge de la Culture prononcé une allocution dont nous vous livrons l’essentiel.
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Par Wendpayangdé Marcelin KONVOLBO
Dans un message, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, dont les propos ont été relayés par le ministre de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a rendu un hommage appuyé aux forces volontaires engagées pour la défense du Burkina Faso et des États de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il a également salué la mémoire du cinéaste malien Souleymane Cissé, disparu le 19 février dernier à Bamako. Celui-ci devait présider le jury de l’Étalon d’Or du Yennenga, distinction suprême du festival.
Cette édition du FESPACO met en avant le Tchad en tant que pays invité d’honneur. Une forte délégation tchadienne, conduite par le maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, président de la République, est présente à Ouagadougou. Le chef de l’État burkinabè a souligné l’importance du Tchad dans le paysage cinématographique africain, rappelant les contributions majeures de cinéastes tels que Mahamat-Saleh Haroun, distingué au FESPACO 2007, ou encore Issa Serge Coelo.
Le président Traoré a insisté sur le rôle fondamental du cinéma comme vecteur de résistance, de résilience et d’émancipation. Plus qu’un simple art, il est un moyen d’affirmation de l’identité africaine, de transmission des valeurs et de projection des aspirations du continent. Il a appelé à une mobilisation accrue pour soutenir la production et la diffusion des œuvres cinématographiques africaines, essentielles à la construction d’un avenir commun.
Enfin, le message du chef de l’État a réaffirmé l’engagement du Burkina Faso à faire du FESPACO un espace de brassage culturel, d’échanges professionnels et de développement de l’industrie cinématographique africaine. « Le cinéma africain ne doit pas être un simple écran reflétant la réalité, mais une lumière qui éclaire notre chemin », a-t-il conclu en invitant les festivaliers à profiter pleinement de cette grande célébration du 7e art.