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Le second tour des élections législatives s’est déroulé le dimanche 7 juillet partout en France. Les candidats qui se sont qualifiés au premier tour le 30 juin pour l’ultime étape de ce scrutin, ont connus les résultats le même jour dans la soirée. L’Alliance de gauche du Nouveau Front populaire est venue en tête devant le camp présidentiel et le Rassemblement national, respectivement 2e et 3e. Cependant, selon les premières estimations aucune majorité n’est dégagée pour former un gouvernement.
“Le Front républicain”, bâti entre les deux tours de ce scrutin pour limiter la vague du Rassemblement National semble avoir porté ses fruits, après 210 désistements de candidats du camp présidentiel ou de gauche. Avec 171 à 199 députés selon les premières estimations des instituts Ifop et Ipsos, le Nouveau front populaire pourrait devenir la première force politique au palais Bourbon, en progression par rapport aux 151 élus de 2022 sous la bannière de la Nupe, renseigne le site d’information La Dépêche.
Quant au camp de Macron, il comptabilise un crédit de 152 à 169 députés. Le parti présidentiel a régressé de 80 à 100 sièges par rapport aux années antérieures. Néanmoins, le parti reste résilient, car le pari de la dissolution lancé par Emmanuel Macron, il y a un mois de cela, au soir d’une lourde défaite aux Européennes (14,6%), aurait pu se solder par une déroute bien plus importante.
Selon notre source, des tensions ont éclaté entre les Forces de l’ordre et les manifestants dimanche soir à Rennes et Nantes. En effet, après l’annonce des résultats législatives, mettant le Nouveau Front populaire en tête, des milliers de personnes se sont réunies à la place de la république pour exprimer leur joie. Dans les slogans scandés par les manifestants, il y avait des mots tels que “On a gagné”, “Aucun élu RN en Bretagne”. D’autres aussi ont chanté des slogans anti-RN comme “C’est chaud pour les fachos”.
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