
Hamed Nabalma, fondateur et directeur de publication de Le Curieux d'Afrique
Comme une étoile filante dont les dernières lumières, sous les regards candides d’enfants refusant d’aller au lit, chutent à l’horizon, 2024 est au bout de sa course folle. Elle a épuisé ses 12 mois, ses 366 jours qui lui étaient destinés et au cours desquels individuellement et collectivement, nous nourrissions des espoirs, des ambitions, des objectifs, des rêves…
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Que retenir du périple de 2024 ? Beaucoup de péripéties et peu de pérennités. Tant au plan national qu’international, les événements ont été si nombreux, si intenses, si complexes, si heureux, si douloureux, si tragiques, si merveilleux, si prometteurs ! Et cela, dans tous les domaines : politique, diplomatie, économie, social, sécurité, culture, sport, transport …
En effet, très loin de chez nous, nous assistons encore, sans aucune lueur d’espoir aux guerres qui déchirent notre humanité. De Khartoum à Gaza en passant par Kiev et Damas, des populations ont ployé et ploient au moment où nous tracions ces lignes, sur le poids des bombardements et des tirs nourris. A dire vrai, nous avons vécu en 2024 une année épouvantable, une année de déchirements.
Notre Afrique, berceau de l’humanité, a été traversée par des crises de tous genres, provoquant de ce fait des cimetières non conventionnels. Nous gardons en mémoire les violentes manifestations ayant provoqué des morts au Kenya, au Mozambique, au Nigéria pour ne citer que ces pays sur un continent confronté à des multiples défis et complexités. Quant au Sahel, malmené par des calamités multiples et multiformes, le terrorisme et la crise économique n’ont pas donné du répit à des peuples courageux, déterminés, résilients et décidés à relever les grands défis de l’heure : retrouver la paix, la concorde, le développement et la souveraineté. Entre la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et l’AES (Alliance des Etats du Sahel), la rupture a fini par s’imposer.
Bref, dans cet océan de larmes ou de mauvaises nouvelles, l’espoir renait pourtant petit à petit dans certains pays du continent noir. Les Sénégalais et les Ghanéens, en Afrique de l’Ouest, nous ont montrés que les peuples savent s’assumer dans les urnes pour rappeler aux gouvernants que le seul intérêt qui vaille, c’est celui de la Nation. Quant aux Ivoiriens, ils nous auront donné une des plus belles Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de l’histoire. Au Burkina Faso, au Mali et au Niger, les peuples sous le leadership de leurs leaders politiques et militaires continuent d’écrire vaillamment leur histoire sur le chemin de la paix et de la souveraineté. Malgré l’adversité sans commune mesure, en dépit des difficultés titanesques, les peuples mobilisés derrière leurs dirigeants ne reculent pas devant l’ennemi qui veut les abattre.
C’est le lieu de rendre hommage à tous ceux qui se sont battus et se battent pour que reste débout notre pays, le Burkina Faso. Aux Forces de défense et de sécurité (FDS), à la population qui se mobilise partout à travers des actes concrets (contribution au Fonds de soutien patriotique), aux amis de notre pays et de notre peuple qui leur apportent un soutien inestimable pour permettre de faire face aux épreuves, nous exprimons notre gratitude et félicitations renouvelées, notre profonde estime et notre haute considération.
Votre journal dans ses propres locaux dès février
2024 tourne sa page au moment où votre journal, Le Curieux d’Afrique a célébré ses noces d’étain, faisant un virage vers un avenir qui s’annonce radieux, prometteur au service du peuple du Burkina Faso, de ses lecteurs et de ses nombreux partenaires.
« Merci est un bien modeste petit mot mais il ne sort de la bouche que sous l’effet d’un acte qui inspire la gratitude », a dit le célèbre romancier Amadou Hampâté Bâ. Fondateur et directeur de publication de votre « Curieux d’Afrique », nous voudrons, en toute humilité et en toute reconnaissance, entonner le chant d’action de grâce pour célébrer vous, nos lecteurs, nos partenaires, nos bienfaiteurs. Nous en sommes conscients : nous sommes parce que vous êtes. Sans vous, nous ne serions rien et rien de grand ne serait possible de notre part, sans votre salutaire apport.
2025 s’ouvrira, enceinte de promesses, de rêves, d’espoir, d’ambitions. Pour votre journal, un double événement historique se produira dès le 8 février 2025. En effet, à cette date et grâce à vos bénédictions, nous inaugurerons sous le patronage de Monsieur le ministre de la Communication, de la Culture des Arts et du tourisme, Gilbert Ouédraogo et le parrainage de Razan Naaba Poulma, chef coutumier et opérateur économique, notre siège réalisé sur fonds propres et grâces à vos contributions diverses. C’est un bâtiment R + 1 situé à Sabtenga, en face du contournement. Le second évènement marque la 8è édition de Nos Prix de personnalités de l’année (NPPA). Plusieurs sommités recevront leur prix ce jour-là.
C’est une fierté pour nous d’avoir réussi à accomplir ce rêve pour offrir au personnel du journal un cadre idéal de travail, créant ainsi les conditions pour un meilleur rendement au service de nos lecteurs et partenaires. Nous saisissons cette occasion pour rendre hommage à notre personnel pour son engagement, ses sacrifices et ses renoncements qui auront contribué à la réalisation de cet objectif commun. En tant que fondateur du journal, notre vœu et notre volonté, c’est de permettre à chaque membre de l’équipe de pouvoir s’épanouir et se réaliser pour le grand bonheur de nos familles respectives.
Le Curieux d’Afrique peut se targuer d’être l’un des rares médias et groupes de presse au Burkina Faso, à avoir et à se construire son propre siège. A ce propos, nous allons continuer de monter en grade puisque nous avons en perspective d’obtenir une fréquence de radio qui viendra renforcer notre groupe de médias en construction. Plaise à Allah et aux ancêtres de bénir toutes les « briques » que nous déposons chaque jour pour contribuer à la construction de notre cher pays, le Burkina Faso.
En attendant de célébrer ensemble, dans la joie, ces deux évènements heureux qui s’annoncent pour votre journal, puissiez-vous, chacun, passer de très belles et bonnes fêtes de fin d’année. Que 2024 nous quitte dans la paix et la gratitude pour laisser 2025 nous arroser d’espérance et de rêves pour notre bonheur individuel et collectif. Que l’année nouvelle soit le rendez-vous d’une rédemption collective ainsi que de paix et de joies retrouvées pour nos familles et pour notre peuple.
Par Hamed Nabalma
Fondateur et directeur de publication
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon
Email : baraboule@yahoo.fr
Tel : 70 20 23 75