Le Burkina Faso participe à la 5e Conférence d’examen de la Convention sur les mines antipersonnelles, organisée à Siem Reap – Angkor, au Royaume du Cambodge, autour du thème « un monde sans mines ».
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La délégation burkinabè à cette conférence est conduite par le ministre délégué chargé de la Coopération régionale madame Stella Eldine KABRE KABORE, accompagnée d’experts des différents ministères concernés par la question. Le Sommet, ouvert le 25 novembre 2024 par le Premier Ministre du Cambodge, Son Excellence Monsieur Samdech Moha Borvor Thipadei HUN MANET, regroupe les Etats membres de la Convention sur les mines antipersonnelles, est le lieu pour examiner et évaluer le fonctionnement et le statut de la Convention, écouter les pays membres, et prendre des décisions sur leurs demandes en matière de destruction des mines antipersonnels dans les zones minées.
Cette conférence aboutira à l’adoption de conclusions liées à la mise en œuvre de la Convention par les Etats membres. L’une des conclusions majeures attendues, sera l’adoption du nouveau plan d’action 2025-2029 pour lutter contre les mines antipersonnelles. A la tribune de cette conférence, le 25 novembre 2024, madame le ministre délégué chargé de la Coopération régionale, a renouvelé l’engagement et le soutien du Burkina Faso pour « un monde sans mines ». Elle a rappelé les défis sécuritaires auxquels le Burkina Faso fait face, et l’usage d’engins explosifs improvisés (EEI) par des terroristes opérant sur une partie du territoire national.
Cette situation a causé de nombreuses pertes en vies humaines, des flux de populations vers les zones sécurisées, et entravé le développement socio-économique des régions affectées. Madame Stella Eldine KABRE/KABORE a également insisté sur les efforts du gouvernement qui, <<dans le cadre de la coopération régionale, a intensifié la collaboration transfrontalière afin de limiter la circulation des composants utilisés dans la fabrication d’engins explosifs improvisés et de promouvoir des initiatives de paix ».
En effet, en réponse à cette menace, le Burkina Faso a adopté une stratégie nationale de lutte contre les EEI, pour la période 2023-2027, une stratégie qui repose sur une approche intégrée pour renforcer la sécurité et la résilience de nos communautés dans les domaines de l’éducation et de la sensibilisation. Elle a également affirmé la ferme conviction des plus hautes autorités burkinabè « qu’un monde sans mines est non seulement possible, mais nécessaire pour garantir la sécurité et le développement durable auxquels nos communautés aspirent tant».
A la suite de sa déclaration, mdame le ministre délégué a signé, en présence de la délégation, la Déclaration de Siem Reap – Angkor en faveur d’un monde sans mines. Le Burkina Faso est membre du Comité d’assistance aux victimes de la Convention, et devrait prendre, à partir du Sommet, la présidence du Comité. Ce qui constitue une opportunité pour notre pays de plaider en faveur du renforcement des capacités des acteurs de déminage, et un soutien aux victimes des Engins Explosifs Improvisés.
DCRP/MAECR-BE