Membre influent du Congrès national africain (ANC), le ministre en charge des sports Sud-africain, Zizi Kodwa est accusé d’avoir accepté des pots-de-vin selon la police. Ces allégations remontent à l’époque où il était le porte-parole national de l’ANC et le vice ministre de la sécurité de l’État. Il comparait devant le tribunal aux côtés d’un autre suspect dans cette affaire. Le ministre des sports a déclaré qu’il avait l’intention de plaider non coupable des accusations portées contre lui.
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Le ministre des sports, des arts et de la culture Zizi Kodwa, a comparu ce mercredi 5 juin devant un tribunal de Johannesburg. En effet, il a été arrêté suite à des recommandations de la commission Zondo dirigée par le juge Raymond Zondo qui enquêtait sur la corruption sous l’ère Jacob Zuma.
En 2022, cette commission a présenté un rapport accablant au président Cyril Ramaphosa mettant au grand jour le rôle central joué par Jacob Zuma dans le pillage des caisses de l’État pendant ses neuf années au pouvoir. Ancien pilier de l’ANC, il avait déposé sa démission avant la fin de son second mandat contrainte par son propre camp en 2018 après une série de scandales. Selon le site d’information Figaro qui cite News 24, Zizi Kodwa est accusé d’avoir perçu 1,6 million de rands (environ 78 000 euros) de pots-de-vin en lien avec des contrats signés par la ville de Johannesburg pour améliorer et entretenir le système informatique de son métro. Cette affaire survient à un moment délicat pour le parti de Nelson Mandela, le Congrès national africain (ANC).
Le parti au pouvoir depuis trente ans vient de subir un revers historique en perdant sa majorité aux législatives du 29 mai 2024 pour la première fois depuis l’avènement de la démocratie dans ce pays en 1994. Sur 400 sièges, l’ANC n’a obtenu que 159. A en croire le Figaro, elle mène actuellement des discussions avec d’autres partis pour former un gouvernement de coalition. Cependant, l’Alliance démocratique (DA), premier parti d’opposition a obtenu 87 députés. Quant au parti Umkhonto Wesizwe (MK), mené par Jacob Zuma, il devient la troisième force du pays avec 49 parlementaires. La loi prévoit un délai de quatorze jours pour former le nouvel exécutif. Reste à savoir quelle forme prendra la future coalition gouvernementale.