
Burkina Faso : la coalition Burkina-Russie appelle à une mobilisation générale pour le premier anniversaire du retrait de l'AES de la CEDEAO
La coalition Burkina-Russie, en partenariat avec l’Association des chefs coutumiers du Burkina Faso, Rim la Sougri, a tenu une conférence de presse le jeudi 16 janvier 2025 à Ouagadougou. À cette occasion, elle a appelé tous les Burkinabè, de l’intérieur comme de la diaspora, à participer massivement à une mobilisation prévue le 28 janvier prochain à la place de la Révolution pour marquer le premier anniversaire du retrait des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
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Selon Moussa Sanfo, président de la coalition, cet événement vise à célébrer une année de lutte pour la souveraineté face à l’influence jugée excessive de la CEDEAO et des puissances impérialistes. « Ce sera le meeting de la souveraineté retrouvée et de la véritable indépendance des nations africaines », a-t-il affirmé avec conviction. Il a également exprimé sa fierté de voir des leaders comme le capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso), le colonel Assimi Goïta (Mali) et le général de brigade Abderrahmane Tiani (Niger) incarner un renouveau de leadership en Afrique de l’Ouest, marquant ainsi la fin de la soumission aux anciennes puissances coloniales.

Le rassemblement sera également l’occasion de dénoncer les ingérences étrangères et d’apporter un soutien inconditionnel aux actions entreprises par les dirigeants de l’AES en faveur d’une indépendance totale. Moussa Sanfo a même avancé que l’Europe, et en particulier la France, pourrait un jour chercher des opportunités d’emploi sur le continent africain, qu’il qualifie de « berceau de l’humanité ».
La coalition a réitéré son engagement à soutenir les gouvernements de transition des pays membres de l’AES dans la réalisation de leur mission et à combattre toute forme d’exploitation illégitime des ressources africaines par des puissances étrangères. A en croire aux organisateurs, ce meeting du 28 janvier se veut donc un symbole de résilience et d’espoir pour une Afrique libérée des influences extérieures et maîtresse de son destin .