La campagne nationale de chimio-prévention du paludisme saisonnier plus (CPS+), couplée au dépistage de la malnutrition et à la lutte contre les gîtes larvaires, a été officiellement lancée le samedi 28 juin 2025 à Sissili, dans la région du Centre-Ouest, par le ministre de la Santé, Dr Lucien Robert Kargougou. Cette première phase dite « passage zéro » se tient du 26 au 29 juin et cible les enfants âgés de 3 à 59 mois.
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Par Rose SEGRADO envoyée spéciale à Léo
Le Burkina Faso intensifie la lutte contre le paludisme à l’approche de la saison des pluies. À Sissili, le ministre de la Santé, Dr Lucien Robert Kargougou, a donné le coup d’envoi officiel de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier plus (CPS+). Cette opération vise à administrer gratuitement des médicaments aux enfants de 3 à 59 mois afin de les protéger contre la maladie pendant la période de forte transmission.
Selon le ministre, la campagne couvre vingt et un districts sanitaires et concerne plus de 1,1 million d’enfants à travers le pays. « Au deuxième jour, nous avons déjà atteint environ 39 % des enfants ciblés dans l’ensemble des 21 districts », a-t-il précisé. Dr Kargougou a exhorté les parents à assainir leur environnement, à détruire les gîtes larvaires et à utiliser efficacement les moustiquaires imprégnées à longue durée d’action.
À Sissili, plusieurs dispositifs sont mis en place pour assurer la réussite de la campagne. « Nos clubs de santé communautaire se mobilisent pour sensibiliser les populations, identifier et détruire les gîtes larvaires », a expliqué Hilaire Balibié Bako, infirmier chef de poste. Grâce à ces efforts conjoints, la localité a enregistré une baisse des cas de paludisme : 1 200 cas cette année contre 1 497 l’an dernier. Par ailleurs, la campagne intègre le dépistage de la malnutrition chez les enfants de 6 à 59 mois, ainsi que la vaccination des enfants de 5 à 23 mois non à jour dans leur calendrier vaccinal.
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