La nouvelle constitution rédigée par le régime militaire du général Brice Oligui Nguema a été massivement validée par les Gabonais Dimanche 17 novembre 2024, avec 91,8% de «oui». Elle est présentée comme un «tournant majeur» pour le pays après la chute de la dynastie Bongo. Un résultat qui doit encore être confirmé par la cour constitutionnelle, avant l’élection présidentielle de 2025.
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Le taux de participation était de 53,54%, bien en deçà des premières estimations (71%), selon les données provisoires publiées dimanche par le ministère de l’Intérieur. Un total de 868.115 électeurs étaient appelés le samedi 16 novembre à déposer un bulletin vert pour le «oui» ou rouge pour le «non» pendant la journée de vote.
Pour le pouvoir, le Dimanche, jour des votes, un peu plus d’un an après le putsch qui a mis fin à 55 ans de règne de la famille Bongo, est un «moment historique». Une fois les résultats définitifs confirmés par la cour constitutionnelle, la prochaine étape sera la tenue d’une élection présidentielle, actuellement prévue en août 2025, pour mettre un terme définitif à la transition.
Le général Brice Oligui Nguema a promis de rendre le pouvoir aux civils, mais il ne cache pas ses ambitions présidentielles, en promettant aussi un «essor vers la félicité». «Nous sommes là pour construire le pays et ce pays on va le construire ensemble», a-t-il déclaré vendredi sous les applaudissements en inaugurant un marché à Libreville.
Les autorités ont renforcé depuis vendredi le couvre-feu mis en place depuis le putsch, avec des horaires «réaménagés de 24H à 5H00 du matin durant toute la période du processus électoral».
Selon les autorités et selon le réseau d’observateurs citoyens (ROC), une plate-forme d’associations locales soutenue par les Nations Unies, aucun incident majeur n’a été signalé pendant la journée de vote.