
Nuit des droits de humains : Les Nations unies s’engagent à soutenir le Burkina Faso dans sa dynamique
Le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des Sceaux, en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, a célébré le mardi 10 décembre 2024, la 76e Journée internationale des droits de l’homme à Ouagadougou sous le thème « Respect des droits de l’homme au Burkina Faso pour un développement durable et solidaire : quelle contribution de la culture et des valeurs endogènes ? »
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Le choix de ce thème vise à susciter, auprès de chaque Burkinabè, un retour à nos valeurs endogènes, qui ont permis à nos aïeux de vivre en paix et en parfaite harmonie, selon le ministre en charge de la Justice et des Droits humains, représenté par Arouna Kadio, secrétaire général du ministère. Ce dernier a expliqué que le patrimoine culturel du Burkina Faso regorge de valeurs et de pratiques qui incarnent des idéaux de solidarité, de tolérance, de respect mutuel, de dignité humaine et de justice sociale. Alors, Arouna Kadio soutient que ces valeurs héritées de nos grands-parents constituent un levier fort et stratégique pour encadrer les droits humains dans nos sociétés. Convaincu que le respect des droits humains est au cœur de tout processus de développement durable, le Burkina Faso a jugé, condamné, mais aussi relaxé plusieurs personnes pour des actes de terrorisme et d’atteinte grave au droit à la vie. Il garantit également à tout citoyen vivant au Burkina Faso ses droits, notamment la santé, l’éducation, l’alimentation, la justice, la paix ainsi que la sécurité.
Pour le parrain de la cérémonie, le ministre en charge de la Communication et de la Culture, représenté par son conseiller technique Dramane Konaté, le rôle de la culture est essentiel, car elle permet de sensibiliser et de mobiliser la population autour de nos us et coutumes tels que la dignité humaine, l’intégrité, la solidarité. Ainsi, dit-il, le mécanisme endogène de prévention et de gestion des conflits, fondé sur le dialogue et le consensus, est un exemple inspirant de la recherche de la paix et de la cohésion sociale. Il fait également remarquer que les valeurs endogènes d’obéissance, de respect des aînés et d’harmonie sociale sont essentielles pour une éducation réussie de la jeune génération au respect des droits humains et à des responsabilités citoyennes. « Le respect des droits humains n’est pas une option mais un devoir à la fois individuel et collectif », a-t-il renchérit. Dramane Konaté a ajouté que c’est maintenant que « nous devons agir ensemble pour bâtir une société où chaque citoyen, sans distinction, trouve sa place et sa dignité ».
Le Burkina Faso reçoit les compliments des Nations unies
La coordinatrice résidente des Nations unies, Carol Flore Smereczniak, a félicité les autorités burkinabè pour leur engagement dans la promotion des droits humains, malgré la crise sécuritaire et humaine que vit le pays. Selon ses dires, les Nations unies sont donc engagées à accompagner le Burkina Faso à persévérer dans ce sens. Elle a par ailleurs expliqué que la Nuit des droits de l’homme est une initiative novatrice, dont l’objectif est de sensibiliser et de renforcer les partenariats nécessaires pour garantir une promotion durable des droits humains au Burkina Faso.

L’activité phare de cette cérémonie fut le concours de plaidoirie organisé par le ministère en charge de la Justice, qui a vu la participation de sept universités. Le lauréat est l’université Thomas Sankara, récompensée par cinq smartphones, cinq sacs d’ordinateurs, des clés USB et d’autres gadgets. Trois personnes morales qui se sont illustrées positivement en matière de promotion et de protection des droits humains ont également été récompensées par des trophées. Il s’agit notamment de l’Atelier Théâtre du Loroum (ATL), de l’Association des Femmes Albinos du Burkina (AFAB), et de la Fondation pour l’Étude et la Promotion des Droits de l’Homme en Afrique. Les meilleurs plaideurs, masculin et féminin, ont aussi vu leur mérite récompensé. En rappel, le thème international de cette journée est « Nos droits, notre avenir maintenant ».