L’Union européenne a imposé ce jeudi 20 juin 2024, le 14e train de sanctions contre la Russie, en liaison avec la guerre qui l’oppose à l’Ukraine depuis plus de deux ans. Ces sanctions visent pour la première fois l’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL), que plusieurs États membres continuent d’acheter.
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Ces mesures sont le résultat de longues négociations entre les ambassadeurs, qui ont passé des semaines à négocier des détails techniques. Plusieurs pays ont émis des réserves, faisant retardés à plusieurs fois l’approbation. Notamment la Hongrie, qui s’était engagée à bloquer toute sanction dans le secteur de l’énergie, selon le site d’information Euronews. Par contre, L’Allemagne a été la dernière à s’opposer à la “clause anti-Russie”, qui impose aux entreprises d’empêcher tout contournement des sanctions. Quant à Bruxelles, elle a laissé passer deux échéances qu’elle s’était elle même imposées. Il s’agit en effet du G7 qui a eu lieu en Italie et du sommet de la paix en Suisse, afin de donner à l’Allemagne plus de temps pour trouver une solution, selon la même source. Ainsi, ce jeudi, l’Allemagne ouvre la voie à l’accord, faisant comprendre que ses préoccupations avaient été satisfaites. En effet, la Belgique, la France et l’Espagne sont les principaux points d’entrée du GNL.
Environ 22% de ces approvisionnements (4,4 milliards de mètres cubes) ont été transbordés dans le monde entier. Les 1,6 milliard de mètres cubes sont transbordés vers des États membres, d’après le même site qui mentionne la CREA ( Centre for Research on Energy and Clean Air ). Le reste a été expédié vers la Chine, l’Inde, la Turquie et d’autres clients. Pour le site d’information Euronews, ces chiffres reflètent le rôle prépondérant de l’Occident dans l’assurance des cargaisons et les services de transport maritime. Ces nouvelles sanctions de l’UE visent à freiner les activités lucratives de la Russie et à limiter sa capacité à lever des fonds pour financer sa guerre totale contre l’Ukraine. Selon notre source, les sanctions visent également trois projets de GNL basés en Russie, mais qui ne sont pas encore opérationnels, précédemment identifié comme Arctic LNG, Ust Luga et Murmansk. Cependant, l’embargo sur le GNL n’est pas une interdiction totale des importations. Les entreprises de l’UE seront toujours autorisées à acheter du GNL russe, mais il leur sera interdit de le réexporter vers d’autres pays.