La saison pluvieuse est marquée par la recrudescence du paludisme chez les Hommes. A cet effet, le nombre de malade s’augmente dans les centres de santé. Surtout dans les zones humides. Quels sont les symptômes du paludisme. Que fait le ministère en charge de la santé pour lutter contre cette maladie au Burkina Faso ? Nous vous proposons des éléments de reponse dans cet article!
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C’est travers la piqûre de certains moustiques anophèles femelles infectés que les humains contractent le paludisme. Il peut également se transmettre par transfusion sanguine et par des aiguilles contaminées. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les premiers symptômes les plus courants du paludisme sont la fièvre, les maux de tête et les frissons. Elle explique que celles-ci apparaissent généralement dans les 10 à 15 jours suivant la piqûre d’un moustique infecté. Ces symptômes peuvent être bénins pour certaines personnes, en particulier celles qui ont déjà eu une infection palustre.
Étant donné que certains symptômes du paludisme ne sont pas spécifiques, il est important de se faire tester rapidement. Certains types de paludisme peuvent causer des manifestations graves et même la mort. Les nourrissons, les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes, les voyageurs et les personnes vivant avec le VIH ou atteintes de sida courent un risque plus élevé d’infection grave. Les symptômes graves se manifestent entre autres par une fatigue extrême et un épuisement, des troubles de la conscience, des convulsions répétées, une difficulté à respirer, des urines foncées ou du sang dans les urines.
Par ailleurs, les personnes présentant des symptômes graves doivent être prises en charge immédiatement. Un traitement précoce en cas de paludisme léger peut empêcher l’infection de s’aggraver. Une infestation palustre pendant la grossesse peut en outre provoquer un accouchement prématuré ou une insuffisance pondérale à la naissance. Le Dr Sidzabda Kompaoré, Secrétaire Permanent de lutte contre le paludisme au Burkina, a précisé qu’en 2023, les cas atteints du paludisme s’estiment à 10 Millions dont 3385 décès.
Par conséquent, le ministre en charge de la santé, Robert Jean-Claude Kargougou, a entamé depuis le 9 août dernier 2024, des campagnes de pulvérisation larvaire dans les ménages et aux abords des eaux pluviales, afin de tuer les nids de moustique. Par la suite, il a initié des campagnes de la Chimioprévention du paludisme saisonnier plus (CPS+) dans les CHU. Débuté le 23 août ces campagnes seront rependues sur l’ensemble du territoire burkinabè.
« Cette campagne est couplée à la destruction des gîtes larvaires, au dépistage de la malnutrition et au rattrapage des enfants non à jour la vaccination contre le paludisme » fait savoir le ministre Kargougou. Lors de son passage au CHU de Loumbila, dans la région du Plateau central, le ministre a souligné que cette campagne va permettre de couvrir un peu plus de 4 millions 700 milles enfants de 3 à 59 mois. Ces enfants recevront, gratuitement des doses de médicaments qui vont leur permettre de se prémunir contre le paludisme. Le ministre invite donc la population à se couvrir tout le corps, à dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide et à réduire au grand maximum les eaux stagnante dans les concessions. Ceux aussi qui manifestent les symptômes du paludisme doivent se rendre immédiatement dans un centre de santé pour faire soigner.